La blanche pour Madame, la bleue pour Monsieur. Chez les Worcel, depuis un an, on roule à 100 % en ZOE. Et on s’en félicite ! « Habitué aux grosses cylindrées et aux marques pourtant réputées pour leur fiabilité, j’en avais assez des pannes et des factures qui vont avec. Plus globalement, j’ai surtout envie de respirer en ville. Être bloqué dans un embouteillage avec les moteurs qui tournent est insupportable ».
Alexandre Worcel achète sa première ZOE dès 2013. « Je m’intéressais aux véhicules électriques depuis des années. Il n’y avait à l’époque qu’un seul autre modèle disponible. La ligne de la ZOE me plaisait particulièrement, tout comme son confort et l’espace disponible : on peut même mettre nos deux vélos à l’intérieur. Ma femme, elle, était un peu dubitative au départ. Quand elle a vu les avantages à l’usage, elle voulait tout de suite remplacer notre 2nd véhicule, thermique, pour une 2e ZOE ! »
Le couple a finalement préféré attendre la nouvelle génération de batteries Z.E. 40 pour investir, en avril 2018, dans une 2e ZOE, dotée cette fois du moteur R110. « L’évolution en termes d’autonomie est réelle : la ZOE version 2013 est une très bonne voiture de ville. La version 2018, une voyageuse, excellente routière. Nerveuse, beaucoup de couple dès le départ, belle accélération pour dépasser : elle part plein pot tout de suite, le tout sans bruit ! Un vrai plaisir de conduite et un très bon rapport qualité/prix ».
Le Dr Worcel et son épouse ne se privent pas de rouler : leurs deux ZOE ont déjà 130 000 Km cumulés au compteur. « J’exerce sur trois sites et je fais jusqu’à 100 Km professionnels par jour. Je ne recharge jamais chez moi, toujours à la clinique… donc gratuitement ! Deux fois par semaine suffisent.
Ma femme, qui rallie Montmorency à Neuilly quotidiennement, branche sa ZOE chaque soir sur la borne wallbox installée à l’extérieur de la maison. »
Le couple va aussi plusieurs fois par semaine à Paris, pour ses loisirs ou rendre visite à ses filles. « Quand on habite en banlieue, un véhicule électrique est idéal pour profiter de la capitale.
Le stationnement est gratuit pendant 7 heures et pour un coût modique, on peut charger gratuitement sur les places de stationnement de l’ancien service Autolib’. Garer sa ZOE devant l’Opéra sans avoir à chercher de place… Quel confort ! »
Alexandre Worcel estime ainsi, chaque année, dépenser 200 € d’électricité pour ses deux ZOE et réaliser environ 5 000 € d’économies de parking.
Garer sa ZOE devant l’Opéra sans avoir à chercher de place… Quel confort !
Alexandre Worcel
M. et Mme Worcel n’hésitent pas non plus à voyager. L’occasion de voir comment l’Hexagone est tramé en bornes. « L’été dernier, nous avons fait plus de 3 000 Km avec trois cartes d’abonnement pour accéder aux bornes de recharge en accès public, pour 15 € d’électricité. Etape 1 : Paris-Le Puy-en-Velay par Bourges. Arrivés chez nos amis, nous nous sommes beaucoup baladés : nous branchions la ZOE le soir sur une simple prise monophasique munie d’une prise de terre. Etape 2 : Le Puy-en-Velay-banlieue de Bordeaux en une seule charge, soit plus de 400 Km. Nous avons rechargé sur un parking de supermarché pour faire les 80 derniers kilomètres jusqu’à Arcachon. Sur place, pas de souci : chaque village a sa borne. À l’avenir, nous envisageons même de pousser plus loin en Europe. »
La ZOE du Dr Worcel est aussi une source d’étonnement, voire de curiosité. « Certains patients me disent : en général, les médecins roulent dans de grosses voitures ! J’explique alors mon choix. J’ai déjà décidé une trentaine de personnes de passer à l’électrique ». Pour convaincre, cet écologiste dans l’âme privilégie néanmoins les arguments économiques.
« Quand je dis que je n’ai eu aucune panne en 100 000 Km et que les factures d’entretien n’excèdent pas 50 € grâce la technologie électrique, je marque un point. Quand j’ajoute qu’avec le chargeur Caméléon, je peux recharger en une heure sur toutes les bornes avec prise de type 2, le standard dans la plupart des villages, j’en marque un autre ! »
Le Dr Worcel sait aussi répondre aux plus réticents. « Je crois que les gens culpabilisent de rouler encore au diesel ou à l’essence. Ils avancent donc souvent la question du recyclage des batteries.
Mais aujourd’hui, elles ont une seconde vie et à la toute fin de leur existence, la plupart des métaux rares sont récupérés. Il faut surtout développer le stockage stationnaire d’électricité, en utilisant les batteries qui ne disposent plus de l’autonomie suffisante pour un usage automobile. En seconde vie, elles sont bien utiles pour faire le tampon entre une demande d’électricité, forcément fluctuante, et une offre d’énergies renouvelables, inévitablement intermittente. »
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