Renault Group

Tout savoir sur l'entretien d'une voiture électrique

24 juillet 2023
5 min
L’un des avantages à posséder un véhicule électrique réside dans la simplicité de son entretien. Avec un nombre restreint de pièces à surveiller, l’entretien de ce type de voitures s’avère à la fois peu contraignant et relativement économique. Ce bénéfice découle directement du principe de fonctionnement électrique, mais aussi d’innovations dont les moteurs à rotor bobiné de Renault sont un bel exemple.
par Renault Group

Quelles sont les particularités de l’entretien d’une voiture électrique ?

Un véhicule qui exige peu de consommables

Un moteur électrique nécessite un entretien bien plus simple qu’un moteur thermique. Non soumis aux frottements mécaniques et aux échanges de flux liquides et gazeux, il ne requiert ni lubrifiant ni échappement. Et il n’impose donc ni vidange, ni changement de filtre, ni remplacement de ligne d’échappement. C’est tout cela en moins sur le prix de l’entretien de la voiture. La maintenance concerne ainsi des éléments mécaniques beaucoup moins nombreux que dans une voiture thermique. Par ailleurs, les trains de pneus, le liquide lave-glace, les plaquettes de frein ou encore les filtres de climatisation sont les seuls consommables à changer régulièrement sur une voiture électrique.

Un faible nombre de pièces

La conception du moteur de voiture électrique réduit considérablement le nombre de pièces nécessaires à son fonctionnement. Parmi elles, aucune pièce dite « d’usure » ne peut corrompre son intégrité. Ainsi, sur un véhicule électrique, ni courroie de distribution, ni joint de culasse, ni durite ne peuvent provoquer de casse moteur : en ce qui concerne la traction, ces automobiles sont fiables pendant des centaines de milliers de kilomètres. Pour les conducteurs qui ont besoin de sérénité, en plus d’un entretien facilité, la voiture électrique s’impose dès lors comme un choix évident. D’autant qu’un entretien simple ne veut pas dire un entretien moins rigoureux : toutes les pièces du véhicule sont contrôlées par des experts au sein du réseau du constructeur.

Une moindre usure des freins

Les voitures électriques utilisent deux systèmes de freinage : en premier lieu le freinage récupératif, qui utilise le moteur à la manière d’une génératrice pour recharger ponctuellement la batterie, et un freinage traditionnel – à disque ou à tambour, avec des plaquettes – qui s’enclenche ensuite. Le système mécanique et les pneus sont donc moins sollicités, ce qui favorise un changement moins fréquent des pièces dédiées.

Une transmission simplifiée

En l’absence de boîte de vitesses manuelle et d’embrayage, la transmission d’un véhicule électrique s’effectue beaucoup plus simplement : contrairement à un moteur thermique, un moteur électrique fournit directement la rotation. Lorsque le conducteur appuie sur l’accélérateur, la batterie génère un champ magnétique au niveau d’une pièce fixe qui entraîne la rotation d’une pièce mobile. Sur les véhicules électriques du Groupe Renault, cette dernière est un rotor bobiné, ce qui augmente l’efficacité énergétique du moteur. Toutes les pannes liées au système traditionnel de transmission sont donc évitées, et le coût d’entretien inhérent à cette fonction en est réduit.

Des points de contrôle traditionnels

L’entretien du châssis, de la carrosserie, des pneumatiques, de la direction et de la suspension d’un véhicule électrique s’effectue de façon traditionnelle, de même que la vérification du système de climatisation, des éléments de confort ou des essuie-glaces. Ces points de vérification sont indispensables à la sécurité du véhicule et au confort de conduite.

L’entretien à réaliser soi-même est réduit

Sur un véhicule électrique, il faut vérifier les niveaux de liquide de frein et de liquide de refroidissement, et éventuellement effectuer leur remplacement ou complément. La pression de gonflage des pneumatiques est également à contrôler périodiquement comme pour une voiture thermique : avant de partir en vacances, avant un contrôle technique, etc. Autre opération réalisable sans passer chez le garagiste : le changement tous les trois ans de la batterie 12 volts, comme celle de la Renault ZOE, qui assure le fonctionnement de l’éclairage et de l’électronique.

Faut-il entretenir la batterie d’un véhicule électrique ?

La batterie d’un véhicule électrique est l’un de ses éléments les plus importants. L’alimentation du moteur s’effectue à l’aide de ce que l’on appelle la « batterie de traction ». Elle assure l’autonomie de la voiture électrique sur plusieurs centaines de kilomètres selon les modèles.

Quant à la durabilité d’une batterie lithium-ion de véhicule électrique, le Groupe Renault, pionnier de l’électrique, l’estime à dix ans de vie automobile. Mais cela ne signifie pas pour autant que la batterie ne fonctionne plus ensuite, au contraire. Il lui reste encore une bonne dizaine d’années pour montrer son efficacité et son utilité. En effet, de nombreux domaines exploitent la seconde vie des batteries de voitures électriques : le stockage stationnaire d’électricité, l’électrification de véhicules, la distribution d’énergie verte en circuit court, etc.

L’utilisation que l’on fait du véhicule joue aussi sur la durée de vie de la batterie. Il est donc essentiel de confier son suivi à un concessionnaire Renault. Pour assurer une longévité optimale, celui-ci vérifie le cycle de vie de cette pièce cruciale. En outre, Renault garantit ses batteries sur une période de huit ans ou 160 000 kilomètres pour ZOE, cinq ans ou 100 000 kilomètres pour Kangoo Electric, et trois ans ou 60 000 kilomètres pour Twizy afin de conserver une capacité de charge d’au moins 66 % en toute circonstance.

Quel coût d’entretien pour une voiture électrique ?

 

Une économie importante

Plusieurs études convergentes démontrent que le coût d’entretien d’une citadine électrique est de 20 à 35 % moins élevé que celui d’une voiture thermique équivalente* où réparations, révisions et vidanges pèsent lourd sur la facture. Ces différences notables de coûts d’entretien s’expliquent principalement, côté véhicule électrique, par l’absence de pièces d’usure à remplacer régulièrement et de réparations d’importance à effectuer sur le moteur.
Ces avantages concernent tout un chacun et sont d’autant plus évidents pour les gros rouleurs. Les entreprises, par exemple, ont intérêt à choisir des véhicules électriques pour leurs voitures de fonction ou leurs véhicules utilitaires. L’entretien des flottes représente – selon le type de véhicules, leur mode d’acquisition et leur utilisation – entre 7 et 12 % du coût total (TCO : Total Cost of Ownership).

Des visites beaucoup moins nombreuses

À l’instar d’un véhicule diesel, il est conseillé de faire contrôler son véhicule électrique tous les 20 000 kilomètres par un professionnel agréé, contre en moyenne 15 000 kilomètres pour une voiture à moteur essence. Néanmoins, les véhicules électriques, tout comme les hybrides, sont soumis à un contrôle technique obligatoire dans toute l’Union européenne tous les deux ans après leur quatrième anniversaire. Toutefois, il est recommandé de faire un contrôle annuel de son véhicule électrique.
Les autres coûts d’entretien à prévoir concernent le changement de pneus selon l’usure, et celui des plaquettes de frein, remplacées en fonction du kilométrage.

La direction, la suspension et les amortisseurs sont également à intégrer dans le budget de l’entretien qui dépend, là encore, de l’utilisation régulière de l’automobile.
Sans compter l’économie « à la pompe »… ou plus exactement « à la prise » ! Tout cela explique les avantages du coût d’usage d’une voiture électrique et permet de calculer précisément les économies que l’on peut réaliser avec ce type de véhicules.

Qui doit réaliser l’entretien d’une voiture électrique ?

Tous les garages ne sont pas habilités à effectuer l’entretien des véhicules électriques. Ces derniers requièrent l’intervention de professionnels qualifiés pour effectuer contrôles et éventuelles réparations. Les voltages et ampérages élevés dans le système de traction (entre 400 et 700 volts) exigent le respect d’une procédure de sécurité stricte afin que l’entretien se déroule dans les meilleures conditions.

Aussi, au moment de faire réviser votre véhicule, voire de réaliser des tâches d’entretien courant, il est fortement conseillé de se tourner vers un technicien agréé. Pour cela, la loi l’oblige à détenir une habilitation, renouvelée annuellement, lui permettant d’intervenir sur des systèmes électriques. Pour plus de facilité, les constructeurs proposent des packs avec entretien inclus. Vous êtes ainsi assuré d’obtenir les meilleures pièces lorsqu’elles sont nécessaires, et dans des délais courts. Avec dix ans d’expérience dans l’électrique à son actif, c’est l’ensemble du réseau européen Renault qui est formé à toutes ces spécificités.

Quel entretien pour une voiture hybride ?

Sollicitant moins souvent le moteur thermique, la voiture hybride nécessite un entretien plus léger qu’un véhicule 100 % essence ou diesel, et plus élevé que pour une voiture électrique. Car qui dit présence d’un moteur thermique, dit aussi vidanges régulières. S’il est moins utilisé sur un véhicule hybride, le moteur doit néanmoins être vérifié régulièrement.

La voiture hybride (et hybride rechargeable) à essence nécessite une révision tous les 15 000 kilomètres. Pour une hybride diesel, la révision a lieu tous les 10 000 kilomètres. Mais le rythme des visites dépend aussi du véhicule et des indications du carnet d’entretien. De plus, le garagiste procède à la vidange et au remplacement du filtre à huile et de l’huile de moteur.

En comparaison des voitures thermiques à moteur diesel ou essence, les véhicules électriques bénéficient d’un entretien moins lourd. Tranquillité d’esprit garantie pour le conducteur ! En outre, si une voiture électrique est plus chère à l’achat qu’une voiture de même segment avec un moteur thermique, cet écart tend à diminuer. Les prix des voitures électriques se rapprochent des prix des véhicules thermiques, notamment par le biais des aides gouvernementales. Les voitures électriques apportent un gain financier au fil du temps, à la fois au niveau de l’entretien et au niveau de la consommation d’énergie. Des avantages qui s’ajoutent à d’autres atouts typiques de la mobilité 100 % électrique, comme l’absence d’émissions à l’usage**, bénéfique à la fois contre le réchauffement climatique et contre la pollution, une facture énergétique allégée par la présence de bornes de recharge aux tarifs particulièrement abordables dans certains lieux… sans oublier le plaisir d’une conduite dynamique et silencieuse.

 

* Études UFC Que Choisir (France, 2018), Consumer Reports (Royaume-Uni, 2020) et ADAC (Allemagne, 2020)

** Ni émissions de CO2 ni polluants atmosphériques réglementés lors de la conduite, hors pièces d’usure

Copyrights : gilaxia, Jean-Brice LEMAL


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